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Morin, Edgar (2)

Page history last edited by Olivier G. 15 years, 2 months ago

 

Qui est Edgar Morin ?

 

Ses origines

            Edgar Morin est né en 1921 à Paris. Il se définit lui-même comme co-constructiviste en affirmant : « je parle de la collaboration du monde extérieur et de notre esprit pour construire la réalité. »[1] En 1938, il s’est joint au mouvement étudiant frontiste qui s’opposait aux Nazis. Il a fait des études universitaires en histoire, sociologie, économie et philosophie et il a obtenu une Licence en Histoire et Géographie et une Licence en Droit (1942). Étant d’origine juive, son vrai nom est Edgar Nahoum. Il a adopté le nom Morin alors qu’il était lieutenant des Forces françaises combattantes dans la Résistance de 1942 à 1944. Ses études et son implication politique pendant la Seconde Guerre Mondiale l’ont mené à rencontrer plusieurs intellectuels importants comme Marguerite Duras ou Albert Camus. Après la guerre, il a écrit « L’an zéro de l’Allemagne », qui lui a valu une invitation à écrire dans la revue « Lettres françaises ». Il est ensuite resté impliqué en politique au sein du Parti communiste où il a rencontré François Miterrand. Il s’est aussi beaucoup intéressé au cinéma.

 

Son parcours professionnel

            Edgar Morin est entré au Centre national de recherche scientifique (CNRS) de France en 1950 pour devenir maître de recherche en 1961 et directeur de recherche en 1970. Il a co-fondé la revue Arguments en 1956. Il a aussi fondé et dirigé le CECMAS (Centre d’études des communications de masse) de 1956 à 1962. Pendant les années 1960, il est parti enseigner deux ans en Amérique latine. En 1969, il a été invité à l’Institut Salk de San Diego, en Californie, où il a conçu les fondements de la pensée complexe, qui deviendra son œuvre principale : La Méthode. De plus, il a été co-directeur du Centre d’Études Transdisciplinaires (Sociologie, Anthropologie, Politique) de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales de 1973 à 1989.

            Actuellement, il est président de l’Agence européenne pour la culture.[2] Il est aussi toujours directeur de recherche au CNRS. En plus d’être récipiendaire de nombreux prix prestigieux, il est docteur honoris causa de plusieurs universités. L’influence de son travail se fait sentir partout à travers le monde, notamment en Amérique latine, en Asie et dans le monde méditerranéen. Il a créé et préside encore aujourd’hui l’Association pour la pensée complexe.[3] Il est aussi membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence.[4] De plus, il est à la direction de la revue Communications.[5]

 

Ses sources d’inspiration

            Il est impossible d’identifier les principales sources d’inspiration qui l’auraient influencé, que ce soit des intellectuels, penseurs ou amis de Morin, à partir des bibliographies de ses ouvrages tellement elles sont longues. Par contre, dans le texte Mission impossible[6], qu’il a lui-même rédigé dans le cadre d’une réédition de son œuvre principale La Méthode, il fait état des personnes qui l’ont inspiré. Les influences dont il fait mention illustrent sa pluridisciplinarité.

            On y apprend d’abord que le mot « méthode » lui est venu à l’esprit lors de son séjour à l’Institut Salk de San Diego en Californie où il avait été invité, en 1969, grâce à John Hunt et Jacques Monod (récipiendaire du Prix Nobel de la médecine 1965). Pendant son séjours à cet institut de recherches biologiques, il songe à la rédaction d’un texte sur « biologie et sciences humaines ». Parallèlement, il fait des recherches sur la General System Theory dans les œuvres de Bateson, Wiener, Ashby, von Neumann. Plus tard, à Paris, il poursuivra ses recherches à partir des travaux de Von Foerster et Gotthard Günther. Cela le mène à reconsidérer le problème de la connaissance à partir de nouvelles possibilités conceptuelles. C’est ainsi qu’il en vient à l’idée de transformer la dialectique de Marx et Hegel en une dialogique qui assumerait ses contradictions. Il organise alors, en 1972, sous la tutelle de Jacques Monod et en collaboration avec Massimo Piattelli-Palmarini, spécialiste de la science cognitive du langage, un colloque international sur «l’Unité de l’Homme».  Pour ce colloque, il écrit Le paradigme perdu : la nature humaine[7] qui se voulait un court texte. Serge Moscovici, spécialiste en psychologie sociale, lui suggère plutôt d’en faire un livre. À la fin de cet ouvrage, Morin commente sa bibliographie et mentionne les noms de quelques auteurs peu connus, mais dont il considère néanmoins les écrits comme capitaux sur le sujet de l’auto-organisation, d’une grande importance dans son oeuvre. Il s’agit de von Neumann, von Foerster, Atlan et Maturana[8]. Dans La nature de la nature (le premier tome de La Méthode), il cite des auteurs importants pour lui : Ilya Prigogine et Henri Atlan. Pour le deuxième tome, le biologiste John Stewart et l’éco-éthologiste Gaston Richard collaborent avec lui. Morin mentionne aussi l’importance de la culture biologique qu’il s’est constitué en faisant l’Homme et la mort[9]. Les connaissances acquises à cette occasion ont été primordiales pour son inspiration des conceptions de l’éco-organisation et de l’auto-éco-organisation. Enfin, l’auteur souligne l’importance du soutien constant depuis 1977 de Jean-Louis Le Moigne, spécialiste français de la systémique et de l’épistémologie constructiviste, et l’aide considérable de Jean Tellez, philosophe qui œuvre avec Morin à la tête de l’Association pour la pensée complexe.

            Ce bref portrait des sources d’inspiration de Morin est certainement très loin d’être complet et d’illustrer les plus de 60 ans de travaux du penseur. Ce survol a tout de même l’avantage d’avoir été rédigé en majeure partie à partir d’un écrit de l’auteur même et d’illustrer la multidisciplinarité de ses influences. En effet, dans son cheminement, on constate que s’entrecroisent des spécialistes de la biologie, de la science du langage, de la cybernétique et de la théorie des systèmes, de la psychologie sociale, et de l’écologie, sans compter ceux dont on ne fait pas mention ici.

 

Ses publications et l’évolution de sa pensée

 

            L’œuvre principale d’Edgar Morin est sans aucun doute La Méthode, élaborée sur une période de plusieurs décennies, et qui constitue le développement d’une recherche de méthode menée par l’auteur. C’est une œuvre construite en six tomes dans laquelle il vise à transformer la connaissance pour « constituer une pensée qui se nourrit d’incertitudes au lieu d’en mourir »[10]. Le premier tome, La nature de la nature,[11] aborde le thème de la complexité de la nature et de la nature de la complexité. Il dénonce ce qu’il appelle l’anti-méthode et la simplification d’une complexité « réelle » et propose de les considérer dans une nouvelle approche des sciences en partant du désordre. Dans le deuxième tome, La vie de la vie[12], l’auteur s’intéresse à l’étude de la vie de la vie considérant la frontière culturelle nous séparant des autres vivants, en plus de la frontière naturelle. Il cherche à «reconnaître la vie comme émergence, c’est-à-dire à la fois dans sa dépendance et dans sa réalité autonome rétroagissant sur les conditions de sa propre production. »[13] Le troisième tome, La connaissance de la connaissance[14], aborde le fonctionnement même de la pensée et du « connaître », en proposant encore une fois de sortir d’un paradigme réducteur comme mode de connaissance pour saisir la complexité du réel. Le quatrième tome, Les Idées. Leur habitat, leur vie, leurs mœurs, leur organisation, est la suite de La connaissance de la connaissance. Tandis que le tome 3 explorait l’idée du point de vue de l’esprit et du cerveau humain (anthropologie de la connaissance), le tome suivant considère cette même idée d’un point de vue culturel et social (écologie des idées) et ensuite du point de vue de l’autonomie et de la dépendance du monde des idées et de leur organisation.[15] Dans le cinquième tome, L’humanité de l’humanité[16], Morin s’interroge sur l’humain et tente de le comprendre en reliant les connaissances dispersées que nous en avons pour penser la complexité humaine. Quant au sixième et dernier tome, Éthique[17], Morin s’inspire de la crise contemporaine pour procèder à un examen anthropologique, historique et philosophique de l’éthique. Il se questionne sur l’action de « bien penser » dans toute sa complexité. Il cherche à trouver les sources de la morale dans la vie, la société et au sein de l’individu. En somme, dans La Méthode, Morin tente de sortir des représentations traditionnelles que se fait l’homme de lui-même et du monde, pour lui redonner et redonner à la nature la richesse de ses multiples dimensions en les considérant dans toute leur complexité.[18] À partir de cette réforme de la pensée, Morin a publié des ouvrages sur l’éducation (La tête bien faite, Science avec conscience ou Les sept savoirs nécessaires à l’éducation du futur) et sur la crise planétaire actuelle (Vers l’abîme ?, Où va le monde ? ou Pour sortir du XXe siècle) en vue d’en influencer le cours.

            Edgar Morin se caractérise sans aucun doute par sa pluridisciplinarité. Pendant ses études, il s’intéresse davantage à la sociologie. Comme il le mentionne dans l’avant-propos de Le paradigme perdu : la nature humaine,  il se questionne dès le départ sur « Qui sommes-nous ? Qu’est-ce que l’homme dans le monde ? »[19] et arrive mal à accepter le cadre théorique des universités qui base ses théories de l’homme sur une séparation et une opposition, entité close, séparée de la nature. Une préoccupation « biologique » l’accompagne et est présente dans Introduction à la politique de l’homme[20]. Il est alors invité dans un groupe de discussions et d’échanges constitué de biologistes et de cybernéticiens, dont Sauvan et Laborit, qui lui fait voir la cybernétique sous un angle nouveau et l’introduit en même temps à la complexité. Lorsqu’il va à l’Institut Salk de San Diego, il s’intéresse bien sûr à la biologie, et saisit l’occasion d’en apprendre davantage sur le sujet, mais il investigue aussi les divers courants de pensée de la General Systems Theory et de la problématique écologique. Ce mélange de disciplines souvent très fragmentées semble l’avoir mené à la conception d’une méthode s’appuyant sur la complexité du réel en intégrant différents champs de connaissance. Il en vient à remettre en question la base même de son système de pensée. Cela le mène au développement d’une pensée complexe et à s’intéresser aux épistémologies de la connaissance. Il annonce déjà, dans Le paradigme perdu : la nature humaine, l’écriture de La Méthode pour répondre aux questions qu’il considère comme fondamentales. Ainsi, le fil conducteur de sa pensée et de son œuvre sera toujours la complexité, peu importe l’objet : la nature, l’humain, la vie, la connaissance, l’humanité, l’éthique ou l’avenir du monde. Ses idées ont clairement évolué mais elle n’ont jamais bifurqué de ses interrogations premières.

 

Sa contribution au constructivisme

 

Ses concepts

            On pourrait considérer que la principale idée développée par Edgar Morin est l’épistémologie complexe. Il s’agit d’une réforme de la pensée allant vers le nouveau paradigme complexe. Il a même créé le néologisme « paradigmologie » qu’il aborde, entre autres, en conclusion du dernier chapitre du tome 4 de La Méthode[21]. L’auteur considère d’ailleurs que dans La connaissance de la connaissance, les chapitres sur la logique et sur la paradigmotologie sont les clés de voûte de La Méthode[22]. Pour y arriver, il passe par un grand nombre de principes et de concepts eux-mêmes en interaction, comme le principe dialogique, le principe de la récursivité et le principe hologrammique.[23] Le principe dialogique, mentionné plus haut, lui viendrait de la dialectique de Marx et Hegel dans lequel il ajoute une récursivité.[24] Ce qui nous mène à son principe de récursivité organisationnelle, se décrivant comme une boucle de communication infinie menant à l’auto-organisation. Le principe hologrammique de Morin réfère, quant à lui, à l’organisation du tout et des parties, le tout étant présent dans les parties. On retrouve aussi celui de l’auto-éco-organisation qui caractérise un système capable d’autonomie et d’interaction avec l’environnement. Morin a toutefois développé un nombre impressionnant de principes dans l’élaboration de sa méthode qu’il n’est pas utile d’énumérer ici. Il est tout de même intéressant de voir qu’il reprend le principe d’incertitude de l’individualité biologique[25], d’abord mentionné dans le tome 2, dans le dernier tome, Éthique, avec le même principe d’incertitude , mais cette fois dans la relation intention-action[26]. Bien qu’écrite sur une longue période, sa méthode semble conserver une logique cohérente.

Sa position

            Tel que mentionné dans l’introduction, Edgar Morin se définit comme un co-constructiviste qui « parle de la collaboration du monde extérieur et de notre esprit pour construire la réalité. »[27] Il cherche à changer le monde en modifiant notre vision et les paradigmes qui guident notre pensée du monde. Il le fait dans plusieurs œuvres qui abordent la crise planétaire du XXIe siècle dont Où va le monde ?[28] ou Vers l’abîme ?[29]. Dans le premier, il tente entre autres de faire prendre conscience à l’homme de la richesse multidimensionnelle de son identité, dont il n’a plus conscience en raison des représentations traditionnelles qui l’auraient fragmentée[30]. Cette notion d’identité de l’homme construite à travers des représentations et contribuant à agir sur le monde, se rapproche, à mon avis, d’un constructivisme radical.

 

Son influence

            Morin a certainement contribué  au développement de plusieurs fondements du constructivisme. Jean-Louis Le Moigne en fait d’ailleurs état dans « Les épistémologies constructivistes »[31] souligant sa contribution au support méthodologique du principe de la modélisation systémique, avec le paradigme des sciences de la complexité. Il contribue aussi à réincorporer le sujet pensant dans la connaissance qui la produit et qu’elle produit, en complexifiant la représenation de cette connaissance. «Plutôt que de chercher à la simplifier à tout prix pour la rendre plus facilement présentable, ne pouvons-nous nous expliciter la méthode […] par laquelle nous l’élaborons intelligiblement : connaissance de l’écologie générale au sein de laquelle se construit une connaissance de l’automisation des systèmes vivants et des processus cognitifs dans et par lesquels se forge cette connaissance expérimentale que nous appelons éco-systémique.»[32], écrit Le Moigne en parlant du paradigme des sciences de la complexité de Morin. Par le principe de la récursivité appliqué au sujet concepteur et à l’objet conçu, non seulement Morin aurait défini le statut gnoséologique sur lequel s’appuie les épistémologies constructivistes, mais c’est ce principe qui fonde aussi le «Paradigme de la complexité» qui remet en question notre connaissance de la nature de la nature, de la vie de la vie, etc. Cette revisite de l’expérience de l’humain de la connaissance lui donne un sens nouveau. L’impact de Morin sur le constructivisme est par conséquent majeur, d’autant plus qu’il est impossible ici d’en saisir l’ampleur. Morin a aussi développé une réflexion impliquant tant les sciences de la nature que les sciences sociales et une éthique de la connaissance. L’approche nouvelle de la connaissance a certainement eu un influence majeure sur l’éducation. Dans son livre L’approche transversale. L’écoute sensible en sciences humaines, Barbier met d’ailleurs en relief l’apport de Morin à l’éducation, abordant la connaissance d’un point de vue nouveau, avec entre autres l’approche transversale.[33] Dans La tête bien faite[34], il préconise une réforme de la pensée pour une réforme de l’enseignement et une réforme de l’enseignement pour une réforme de la pensée. Pour lui, il est impossible de connaître le tout sans connaître les parties et impossible de connaître les parties sans connaître le tout. Il s’agirait donc de prendre conscience d’un ensemble en gardant contact avec le particulier et le concret. L’«apprenant » doit donc apprendre à apprendre en affrontant l’incertitude et ainsi, apprendre à devenir citoyen. Cette approche de l’éducation, partagée par plusieurs autres penseurs, a certainement eu une influence sur l’enseignement. La réforme de l’enseignement du Québec s’inspire d’ailleurs en partie de cette approche. De plus, plusieurs institutions d’enseignement ont intégré ses conceptions. C’est le cas à l’Institut Piaget au Portugal et d’autres institutions de l’Amérique latine, dont l’Université Edgar Morin du Mexique vouée à la connaissance complexe. Il dit lui-même qu’il cherche à inspirer une réforme de la pensée et une réforme de l’enseignement[35] et croit qu’une réforme de la personne est essentielle au futur de l’humanité.

 

 

 

BIBLIOGRAPHIE

 

Écrits d’Edgar Morin

 

 

Monographies (par ordre chronologique)

 

Morin, Edgar. Introduction à une politique de l’homme, Paris, Éditions du Seuil, 1969, 125 p.

 

Morin, Edgar. L'homme et la mort, Coll. : Points, Paris  : Éditions du Seuil , 1976, 372 p.

 

Morin, Edgar. Le paradigme perdu  : la nature humaine, Collection : Points, Paris  : Éditions du Seuil , 1979, 246 p.

 

Morin, Edgar. La vie de la vie, Paris  : Éditions du Seuil, 1980, 471 p. 

 

Morin, Edgar. La nature de la nature, Coll. : Points, Paris  : Éditions du Seuil , 1981, 399 p.

 

Morin, Edgar. Le vif du sujet, Coll. : Points, Paris  : Éditions du Seuil , 1982, 375 p.

 

Morin, Edgar. Science avec conscience, Paris : A. Fayard, 1982, 328 p.

 

Morin, Edgar. Pour sortir du XXe siècle, Coll. : Points, Paris  : Éditions du Seuil , 1984, 380 p.

 

Morin, Edgar. La connaissance de la connaissance, Paris  : Éditions du Seuil , 1986

 

Morin, Edgar, Introduction à la pensée complexe, Coll. : Communication et complexité, Paris : ESF, 1990, 158 p.

 

Morin, Edgar. Les idées : leur habitat, leur vie, leurs moeurs, leur organisation, Paris : Éditions du Seuil, 1991, 261 p.

 

Morin, Edgar et Anne Brigitte Kern. Terre-Patrie, Paris : Éditions du Seuil, 1993, 216 p.

 

Morin, Edgar et Heinz Weinmann. La complexité humaine, Coll.: L'Essentiel, Paris : Flammarion , 1994, 380 p.

 

Morin, Edgar et Sami Nair. Une politique de civilisation, Paris  : Arléa, 1997, 250 p.

 

Morin, Edgar et Jean-Louis Le Moigne. L'intelligence de la complexité, Coll. : Cognition et formation, Paris ; Montréal  : L'Harmattan , 1999, 332 p.

 

Morin, Edgar. La tête bien faite : repenser la réforme, réformer la pensée, Coll.: Histoire immédiate, Paris : Éditions du Seuil, 1999, 153 p.

 

Morin, Edgar. L'humanité de l'humanité, Coll. : Points, Paris : Éditions du Seuil, 2003, 357 p.

 

Morin, Edgar. Éthique, Coll. : La Méthode, Paris : Éditions du Seuil, 2004,  240 p.

 

Morin, Edgar. Où va le monde ?, Coll. : Carnets de l'Herne, Paris : L'Herne, 2007, 108 p.

 

Morin, Edgar, Vers l'abîme ?, Coll.: Carnets, Paris : L'Herne, 2007, 181 p.

 

Morin, Edgar. Les sept savoirs nécessaires à l’éducation du futur, Paris : Éditions du Seuil, 2007

 

 

 

Article de périodiques(revue)

 

Morin, Edgar. «Les objets les plus importants ne peuvent être interrogés que de manière pluri- et transdisciplinaire», «Klesis - revue philosophique : Philosophie et sociologie», Nov. 200

Articles de journal web

 

Morin, Edgar. «Politique de civilisation : Nicolas Sarkozy, Henri Guaino et Edgar Morin», La République des Lettres, 2 janvier 2008, En ligne [http://www.republique-des-lettres.fr/10233-edgar-morin.php], consulté le 2 février 2009

 

Préface

 

Morin, Edgar. «Mission impossible», préface de La Méthode, nouv. Éd., Paris : Éditions du Seuil, 2007

 

 

Autres auteurs

 

 

Monographies

 

 

Barbier, René. «Morin et la connaissance», In L'Approche Transversale. L'écoute sensible en sciences humaines, Paris : Anthropos, 1997, 357 p.

 

Le Moigne, Jean-Louis. Les épistémologies constructivistes, Coll. : Que sais-je ?, 3e édition, Paris : Presses universitaires de France, 2007, 128 p.

 

 

Articles de périodiques (revue)

 

 

Abdelmalek, Ali Aït. Edgar Morin, sociologie et théoricien de la complexité : des cultures nationales à la civilisation eurropéenne, «Sociétés», no 86, avril 2004

 

Banywesize, Emmanuel M. Edgar Morin et le réenchantement des sociétés humaines, «Sociétés», no 98, avril 2007

 

 

Articles de jounal web

 

Bougnou, Daniel et Bastien Engelbach. «Entretien avec Edgar Morin : Science et philosophie», In Un voyage dans les connaissances en train de se transformer, nonfiction.fr : le quotidien des livres et des idées, 10 avril 2008, En ligne [http://www.nonfiction.fr/article-960-entretien_avec_edgar_morin__2__science_et_philosophie.htm], consulté le 2 février 2009

 

 

Pages web

 

Décennie internationale de la promotion d’une culture pour la non-violence et la paix, Coordination française, «Comité de parrainage», En ligne [http://www.decennie.org/links.php?op=viewslink&sid=130], consulté le 2 février 2009

 

 

Sites web

 

La revue communications, En ligne [http://www.ehess.fr/centres/cetsah/Communications/com.html], consulté le 2 février 1009

 

L’association pour la pensée complexe A.P.C., En ligne [http://www.mcxapc.org/static.php?file=apc.htm&menuID=APC], consulté le 2 février 2009


[1] Bougnou, Daniel et Bastien Engelbach. «Entretien avec Edgar Morin : Science et philosophie», In Un voyage dans les connaissances en train de se transformer, nonfiction.fr : le quotidien des livres et des idées, 10 avril 2008, En ligne [http://www.nonfiction.fr/article-960-entretien_avec_edgar_morin__2__science_et_philosophie.htm], consulté le 2 février 2009

[2] Morin, Edgar. «Politique de civilisation : Nicolas Sarkozy, Henri Guaino et Edgar Morin», La République des Lettres, 2 janvier 2008, En ligne [http://www.republique-des-lettres.fr/10233-edgar-morin.php], consulté le 2 février 2009

[3] L’association pour la pensée complexe A.P.C. En ligne [http://www.mcxapc.org/static.php?file=apc.htm&menuID=APC], consulté le 2 février 2009

[4] Décennie internationale de la promotion d’une culture pour la non-violence et la paix, Coordination française, «Comité de parrainage», En ligne [http://www.decennie.org/links.php?op=viewslink&sid=130], consulté le 2 février 2009

[5] La revue communications, En ligne [http://www.ehess.fr/centres/cetsah/Communications/com.html], consulté le 2 février 1009

[6] Morin, Edgar. «Mission impossible», préface de La Méthode, nouv. Éd., Paris : Éditions du Seuil, 2007

[7] Morin, Edgar. Le paradigme perdu  : la nature humaine, Collection : Points, Paris  : Éditions du Seuil , 1979, 246 p.

[8] Ibid., p.237

[9] Morin, Edgar. L'homme et la mort, Coll. : Points, Paris  : Éditions du Seuil , 1976, 372 p.

[10] Morin, Edgar. La vie de la vie, Paris  : Éditions du Seuil, 1980, p. 9

[11] Morin, Edgar. La nature de la nature, Coll. : Points, Paris  : Éditions du Seuil , 1981, 399 p.

[12] Morin, Edgar. La vie de la vie, Paris  : Éditions du Seuil, 1980, 471 p. 

[13] Ibid., p. 453

[14] Morin, Edgar. La connaissance de la connaissance, Paris  : Éditions du Seuil , 1986

[15] Morin, Edgar. Les idées : leur habitat, leur vie, leurs moeurs, leur organisation, Paris : Éditions du Seuil, 1991, 261 p.

[16] Morin, Edgar. L'humanité de l'humanité, Coll. : Points, Paris : Éditions du Seuil, 2003, 357 p.

[17] Morin, Edgar. Éthique, Coll. : La Méthode, Paris : Éditions du Seuil, 2004,  240 p.

[18] Morin, Edgar. Où va le monde ?, Coll. : Carnets de l'Herne, Paris : L'Herne, 2007, p. 8

[19] Morin, Edgar. Le paradigme perdu  : la nature humaine, Collection : Points, Paris  : Éditions du Seuil , 1979, p.12

[20] Morin, Edgar. Introduction à une politique de l’homme, Paris, Éditions du Seuil, 1969, 125 p.

 

[21] Morin, Edgar. Les idées : leur habitat, leur vie, leurs moeurs, leur organisation, Paris : Éditions du Seuil, 1991, p. 211

[22] Morin, Edgar. «Mission impossible», préface de La Méthode, nouv. Éd., Paris : Éditions du Seuil, 2007

[23] Abdelmalek, Ali Aït. Edgar Morin, sociologie et théoricien de la complexité : des cultures nationales à la civilisation eurropéenne, «Sociétés», no 86, avril 2004

[24] Morin, Edgar. «Mission impossible», préface de La Méthode, nouv. Éd., Paris : Éditions du Seuil, 2007, p. 7

[25] Morin, Edgar. La vie de la vie, Paris  : Éditions du Seuil, 1980, p. 146

[26] Morin, Edgar. Éthique, Coll. : La Méthode, Paris : Éditions du Seuil, 2004, p. 39

[27] Bougnou, Daniel et Bastien Engelbach. «Entretien avec Edgar Morin : Science et philosophie», In Un voyage dans les connaissances en train de se transformer, nonfiction.fr : le quotidien des livres et des idées, 10 avril 2008, En ligne [http://www.nonfiction.fr/article-960-entretien_avec_edgar_morin__2__science_et_philosophie.htm], consulté le 2 février 2009

[28] Morin, Edgar. Où va le monde ?, Coll. : Carnets de l'Herne, Paris : L'Herne, 2007, 108 p.

[29] Morin, Edgar, Vers l'abîme ?, Coll.: Carnets, Paris : L'Herne, 2007, 181 p.

[30] Morin, Edgar. Où va le monde ?, Coll. : Carnets de l'Herne, Paris : L'Herne, 2007, p. 8

[31] Le Moigne, Jean-Louis. Les épistémologies constructivistes, Coll. : Que sais-je ?, 3e édition, Paris : Presses universitaires de France, 2007, 128 p.

[32] Le Moigne, Jean-Louis. Les épistémologies constructivistes, Coll. : Que sais-je ?, 3e édition, Paris : Presses universitaires de France, 2007, p. 103

[33] Barbier, René. «Morin et la connaissance», In L'Approche Transversale. L'écoute sensible en sciences humaines, Paris : Anthropos, 1997, 357 p.

[34] Morin, Edgar. La tête bien faite : repenser la réforme, réformer la pensée, Coll.: Histoire immédiate, Paris : Éditions du Seuil, 1999, 153 p.

[35] Morin, Edgar. «Mission impossible», préface de La Méthode, nouv. Éd., Paris : Éditions du Seuil, 2007, p. 22

 

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