Habermas, Jürgen (2)


Introduction


     Jürgen Habermas est maintenant un des philosophes les plus influents au monde. Il s’intéresse à plusieurs sujets, de la sociologie et la politique à l’esthétique et à la philosophie de la religion. Ses idées ont eu un grand impact non seulement sur la pensée philosophique, mais aussi sur le développement des sciences sociales et politiques. Sans tenter de résumer l’ensemble de l’œuvre de Habermas, ce travail sera centré sur les ouvrages-clés et les éléments qui s’inscrivent dans le paradigme constructiviste.

     Dans le cadre de la réflexion sur les relations humaines et les approches constructivistes, il est intéressant de mettre l’accent sur le caractère « engagé » (Haber, 2001, p.5) de la pensée de Habermas. Il a activement participé aux débats publics et politiques modernes; « le sentiment de la responsabilité sociale du philosophe » (Ibid., p. 6) et la réflexion critique sur la société sont les traits caractéristiques de son œuvre. Ainsi, Habermas confie une nouvelle tâche à la philosophie : « assurer une médiation entre les théories et la vie sociale » (Logique des sciences sociales et autres essais, p. VI).

 

Biographie de l’auteur et sources d’inspiration 


     Professeur émérite de l’université de Francfort, Jürgen Habermas est né en 1929 et a grandi en Allemagne de l’après-guerre. En 1954, il a soutenu une thèse sur l’absolu et l’histoire dans la pensée de Schelling à l’université de Bonn. Deux ans plus tard, à l’âge de 27 ans, il devient assistant de T. W. Adorno à l’institut de recherche sociale de Francfort, et enseigne ensuite la philosophie et la sociologie à Heidelberg et à Francfort. De 1971 à 1983, il a dirigé l’institut de recherche sociale Max Planck à Munich. À 1983, Habermas commence l’enseignement à l'Université J.W. Goethe à Francfort-sur-le-Main, ou il restera professeur jusqu’à 1994, année de sa retraite. (Cerf, 2009)

     Souvent dans la littérature, Habermas est « défini » comme membre de l’École de Francfort (Canto-Sperber, 1996, p. 2151). Toutefois, le philosophe et sociologue allemand fait plutôt partie de la « deuxième génération de l’École » (avec Appel, période 1982-1990). Habermas hérite de l’ancienne école de Frankfort (Adorno et Horkheimer, période 1951-1964) « le projet d’une théorie critique de la société et d’une démarche interdisciplinaire » (Logique des sciences sociales et autres essais, p. VI).

     Une grande source d’inspiration pour Habermas était l’histoire du pays dans lequel il a grandi. Bouleversé par plusieurs grands événements historiques au cours du XX siècle, l’Allemagne occupe une position centrale dans sa pensée (Bouchindhomme, 2006, p. 15). « Habermas a souvent expliqué que sa réflexion avait d’abord été motivée par la déception face à une période de l’après-guerre en Allemagne qui, finalement,  avait manqué les sursauts et les renouvellements dans l’ordre culturel comme dans les rapports sociaux que l’effondrement du nazisme avait rendus à la fois possibles et urgents […]: ’’ce qui a été décisif pour moi politiquement, ça a d’abord été une réaction morale instinctive face au nazisme, mais aussi la crainte que l’on n’ait pas vraiment rompu avec tout ça’’ (Horster, 1995, p. 100), autrement dit avec tout ce qui l’avait rendu possible» (Cusset et al., 2006, p. 38). La catastrophe du IIIe Reich et la reconstruction de la nouvelle Allemagne (la RFA) ont été à l’origine de l’activité philosophique de Habermas, « à la fois critique, sociale et politique, ne dissociant jamais productions théoriques et interventions pratiques » (Id.).

     La pensée de Habermas a été largement influencée par la pensée philosophique anglo-saxonne, notamment par l’éthique de la discussion de Kart-Otto Appel (Stanford Encyclopedia of Philosophy, 2009). Parmi d’autres sources d’influence, on peut mentionner Karl Marx et Max Weber : en effet, la pensée de Habermas peut être définie (ce n’est que, bien sûr une des « définitions » possibles) comme la philosophie sociale critique, dans la formation de laquelle le marxisme a joué un rôle unique (Cusset et al., 2006, p.10). Il faut mentionner que Habermas avait un regard très critique sur la théorie marxiste, en reprochant à Marx d’avoir réduit l’interaction au travail (La technique et la science comme idéologie, 1973) : Habermas distingue le travail ou agir instrumental de l’interaction ou d’agir communicationnel (Theunissen, 2005, p. 42).

     La pensée de Habermas a aussi été influencée par le programme des Lumières : « Fidèle à une ’’conception forte’’ de la raison, sa démarche vise essentiellement à une réconciliation de la technique et de la rationalité morale. Plus précisément, il va chercher à développer une ‘’raison communicationnelle’’ qui pourrait tenir lieu de raison pratique comme le voulait Kant, mais cela sans renvoyer à un quelconque ‘’royaume des fins’’. Cette ‘’raison communicationnelle’’ serait moins centrée sur les participants que sur les modalités pour parvenir à des accords raisonnables entre individus concernés par ces discussions » (Petit, 2005, p. 28).

 

Synthèse des publications 


     En parlant des principales publications de Habermas, on peut distinguer deux étapes à l’élaboration de sa pensée (Courtois, 1987, p. iii). La première étape, de L’Espace public (1962) à Connaissance et intérêt (1968) est marquée par le questionnement sur les rapports entre la théorie et la pratique.  

     L’Espace public est le premier récit important de Habermas, ou il introduit la notion d’espace public : « L’espace public, c’est un ensemble de personnes privées ressemblées pour discuter des questions d’intérêt commun. Cette idée prend naissance dans l’Europe moderne, dans la constitution des espaces publics bourgeois qui interviennent comme contrepoids des pouvoirs absolutistes. Ces espaces ont pour but de médiatiser la société et l’État, en tenant l’État responsable devant la société par la […] publicité critique, [qui] suppose d’obtenir l’information requise sur le fonctionnement de L’État, afin que celui-ci puisse être examiné et critiqué sous l’œil de l’opinion publique» (Brunet, 2001, p. 49).

     Sur cette lancée, Habermas s’engage, « à travers une perspective à la fois historique et critique, dans une enquête ambitieuse sur la genèse des sciences humaines […] sous la forme d’une anthropologie philosophique de la connaissance » (Cusset et al., 2006, p. 12) : Connaissance et intérêt, « l’ouvrage capital de la ‘’première’’ philosophie de Habermas » (Ibid., p. 13), qui contient une étude critique des effets du positivisme sur les sciences sociales. « […] la valeur des sciences humaines […] passe chez [...] [Habermas] par une critique du positivisme et sa tentation de naturaliser la factualité sociale pour mieux recouvrir l’intérêt que peuvent avoir les hommes à la transformer » (Ibid., p. 26). 

     La logique des sciences sociales, publiée en 1970, établit des bases solides pour le développement ultérieur de la pensée habermasienne : « Longtemps j’ai été convaincu que l’entreprise d’une théorie critique de la société devait en premier lieu faire ses preuves sur le plan de la méthodologie et de l’épistémologie […] Ce que je mets en doute, c’est seulement la prémisse implicite selon laquelle la méthodologie et l’épistémologie sont la voie royale d’une analyse des fondements de la théorie sociale ». Dans cet ouvrage, J. Habermas oppose sa méthode philosophique aux méthodes positivistes.

     Dans les années 1970, « la pensée de Habermas […] s’était donné comme but la réflexion sur la pragmatique formelle et les théories relatives à la vérité. L’orientation de ses écrits vers le champ de la philosophie morale a été motivée par les contextes politiques des années 1980. De plus, l’exigence inhérente à la théorie critique de l’école de Francfort, dont il est l’héritier, l’a amené à un examen critique de la pratique sociale » (Canto-Sperber, 1996, p. 809). Ainsi, la deuxième étape, des années 1970 jusqu’à la publication de Théorie de l’agir communicationnel en 1981, fut marquée par « l’interrogation portant sur les rapports entre rationalité et agir social » (Petit, 2005, p. 28).

     Théorie de l'agir communicationnel est un ouvrage majeur « consacré […] à redéfinir une théorie critique de la société […] [et] forgé sur le double front – sociologique et philosophique – de la théorie de la modernité et de la théorie de la raison. […] S’inspirant de la philosophie pragmatique anglo-saxonne, Habermas entreprend, dans la Théorie de l'agir communicationnel, de rechercher ce à quoi nous référons lorsque nous prétendons agir rationnellement et pouvoir justifier ces actions » (Canto-Sperber, 1996, p. 544). Dans deux volumes de Théorie de l'agir communicationnel, Habermas présente « le triple projet d’une théorie de la société [abordée dans la Théorie de l'agir communicationnel], d’une théorie de la modernité et d’une théorie de la morale. […] La théorie de la modernité […] est exposée dans Le discours philosophique de la modernité (1988). Quant à la théorie morale, elle est élaborée dans Morale et communication (1983), puis précisée dans De l’éthique de la discussion (1991) » (Id.).

     Ayant exposé les principes de la philosophie morale dans ces deux ouvrages, Habermas se tourne, dans ses Écrits politiques (1990), « vers […] [leur] application […] en tenant compte des conditions concrètes des débats contemporaines » (Ibid., p. 809) comme, par exemple, la chute du Mur de Berlin. « L’intervention dans le débat public est pour Habermas partie intégrante de son activité de philosophe. Ces écrits politiques doivent donc être tenus comme le lieu d’élaboration et de mise à l’épreuve de la théorie critique de la société » (Cerf, 2009).

     Parmi d’autres écrits politiques de Habermas disponibles en traduction française, on retrouve Après l’État-Nation, recueil des articles consacrés à l’avenir de l’État-nation dans le contexte de la mondialisation accélérée que nous connaissons aujourd’hui. Habermas s’engage activement dans le débat sur la justice politique avec John Rawls, en critiquant le libéralisme politique, ce qui a aussi fait l'objet de plusieurs articles. Les écrits politiques de Habermas couvrent de nombreux sujets, comme la philosophie politique face aux défis du temps présent, le pragmatisme américain, la religion et la crise du monde occidental. 

 

Contribution au constructivisme 


     Pour comprendre la contribution de Habermas à ce courant, il faut procéder à la lecture « constructiviste » de son œuvre. En d’autres mots, on ne retrouve pas, parmi ses écrits, des réflexions sur les épistémologies constructivistes, mais il nous est toutefois possible de reconnaître certains éléments de sa pensée qui ont contribué à la définition des enjeux épistémologiques du paradigme constructiviste. 

     Le premier est la réflexion critique par rapport au positivisme, que l’on retrouve dans Connaissance et intérêt. Le deuxième est le concept d’espace public, élaboré dans l’ouvrage éponyme. Comme nous l’avons mentionné plus haut, l’espace public pour Habermas est le lieu de formation de « l’intérêt commun », mais cet intérêt, bien qu’il soit tout à fait légitime, n’est qu’une idéologie, fiction (Cusset et al., 2006, p. 66). Cette idéologie se forme dans un contexte particulier (État, nation, politique, économique, culturel, etc.), et est alors définie par ce contexte, en exprimant les intérêts « contextuels », en non pas les « vrais » intérêts de la société. 

     L’idéologie dont parle Habermas « donne naissance à des institutions politiques » (L’Espace public, p. 97-98), qui ne répondent pas nécessairement aux « vrais » besoins de la société. D’où la « nécessité de délibérations communes » (Canto-Sperber, 1996, p. 334) : « Habermas souhaite que l’évaluation des différents modes de vie soit une question politique, mais… il ne cherche pas ainsi à promouvoir l’acceptation du « mode de vie » de la communauté par les individus. De fait, il pense que la délibération politique est nécessaire précisément parce qu’en son absence, les personnes auront tendance à accepter les pratiques existantes comme un fait acquis, et perpétueront ainsi les faux besoins qui accompagnent ces pratiques. Ce n’est que lorsque les modes de vie existants sont ‘’les objets d’une formation discursive de la volonté’’ que les individus peuvent avoir une compréhension du bien qui ne soit pas entachée d’illusion […] il est dans l’intérêt  des individus d’échapper aux faux besoins» (Ibid., p.335). Ce passage résume très bien le caractère « illusoire » du bien social, en mettant l’accent sur le fait que les individus ont des attentes « suscitées par les pratiques et idéologies existantes » (Ibid., p. 336), et non pas par leurs propres désirs.      

     Ces « délibérations communes » peuvent être liées à la « nécessité constructiviste de la déconstruction » (Salvaggio et Barbesino, 1997, p. 178) : en posant un regard critique sur l’idéologie présente dans la société, on tente de comprendre quels sont les principes de sa construction. La communication joue le rôle crucial dans le processus de délibération.      

     « Pour Habermas, nous pouvons découvrir la vérité morale […] lorsque nous sommes réellement réunis, dans des conditions sociales légitimes, et que nous pratiquons démocratiquement des discours qui approchent le plus possible les conditions du discours idéal. La connaissance de la vérité morale est ainsi totalement socialisée » (Canto-Sperber, p. 414). La vérité morale se forge ainsi dans la discussion et dans l’interaction, elle est co-construite par l’ensemble de la société. Le sens du principe moral s’explique « à partir du contenu des inévitables présuppositions d’une praxis argumentative qui ne peut être menée à bien qu’en commun avec d’autres » (De l’éthique de la discussion, p. 95). Les vérités morales prennent forme de normes sociales, qui doivent se valider selon le Principe U (ou d’universalisation), présenté dans Morale et communication : « Toute norme valide doit satisfaire la condition selon laquelle toutes les personnes concernées peuvent accepter les conséquences et les effets secondaires que (de manière prévisible) le fait que la norme a été universellement observée peut avoir sur la satisfaction des intérêts de tout et chacun (et les préférer aux répercussions des autres possibilités connues de règlement) » (Morale et communication, p. 86-87). Ainsi, U est en charge de valider, de tester des normes, non de les produire. Selon sa formulation, seules sont justifiées des normes susceptibles de l’accord rationnel de tous; d’où l’idée des « intérêts universalisables », seuls capables, par définition, de passer le test d’universalisation (Canto-Sperber, 1996, p. 544). 

     En résumé, la notion d’espace public, le principe d’universalisation et la nécessité des « délibérations communes », ainsi que la participation au débat sur le positivisme sont les éléments de la pensée de Habermas qui ont largement contribué au développement du constructivisme. 

     Pour finir, il est pertinent de dire quelques mots sur la contribution de Habermas au développement des sciences sociales et philosophiques. Il « fait partie des auteurs qui ont fourni les réponses les plus substantielles au problème des fondements théoriques de la philosophie sociale critique après le marxisme » (Cusset et al., 2006, p. 11-12). « La contribution de la pensée de Habermas au champ de la philosophie morale peut se mesurer à la réception qu’elle a connue autant dans le monde germanique, qu’anglo-saxon et francophone. La notion de raison pratique (non pas cependant une raison purement intellectuelle, mais une raison pratique susceptible de déterminer l'action), définie à partir des paradigmes de sa théorie de l’action communicationnelle, occupe une place centrale dans le champ de la philosophie morale, et est devenue un carrefour obligé de confrontations et de discussions des plus fécondes» (Canto-Sperber, p. 811).

 

 


Bibliographie 


 

 Œuvres de Habermas

 

      Monographies : 

L’Espace public (1962). Paris : Payot, 1995.  

Théorie et pratique, 2 vol. (1963). Paris : Payot, 1975. 

Connaissance et intérêt (1968). Paris : Gallimard, 1976. 

La technique et la science comme idéologie (1968). Paris : Gallimard, 1973.  

Logique des sciences sociales et autres essais (1970). Paris : Presses Universitaires de France, 2005. 

Profils philosophiques et politiques (1971). Paris : Gallimard, 1974.

Après Marx (1976). Paris : Fayard, 1985.

Théorie de l’agir communicationnel, 2 vol. (1981). Paris : Fayard, 1987.

Morale et communication (1983). Paris : Les Éditions du Cerf, 1986.

Écrits politiques (1985). Paris : Les Éditions du Cerf, 1990.

Le discours philosophique de la modernité (1985). Paris : Gallimard, 2002.

De l’éthique de la discussion (1991). Paris : Les Éditions du Cerf, 1992.

L’avenir de la nature humaine (2001). Paris : Gallimard, 2002.

L’éthique de la discussion et la question de la vérité (2002). Paris : Grasset, 2003. 

     Articles :

« L’État-Nation européen sous la pression de la mondialisation »,  dans Après l’État-Nation. Paris : Fayard, 2000. 

« La constellation postnationale et l’avenir de la démocratie »,  dans Après l’État-Nation. Paris : Fayard, 2000. 

« Tirer la leçon des catastrophes? Rétrospective et diagnostic d’un siècle écourté », dans Après l’État-Nation. Paris : Fayard, 2000. 

« Euroscepticisme, Europe du marché ou Europe (cosmo)politique », dans Une époque de transitions. Écrits politiques 1998-2003. Paris : Fayard, 2004. 

« Le multiculturalisme : les différences culturelles concernent-elles la politique?», dans Une époque de transitions. Écrits politiques 1998-2003. Paris : Fayard, 2004. 

« Une sorte de logo de l’Occident libre », dans Une époque de transitions. Écrits politiques 1998-2003. Paris : Fayard, 2004. 

« La morale des visions du monde. ‘’Raison’’ et ‘’vérité’’ dans le libéralisme politique de Rawls»,  dans Débat sur la justice politique. Paris : Les Éditions du Cerf, 2005. 

« La réconciliation grâce à l’usage public de la raison. Remarques sur le libéralisme de John Rawls »,  dans Débat sur la justice politique. Paris : Les Éditions du Cerf, 2005.

 

Études        

 

     Monographies :

Bouchindhomme, Christian. 2002. Le vocabulaire de Habermas. Paris : Ellipses. 

Brunet, Patric J. 2001. L’éthique dans la société de l’information. Paris : l’Harmattan.

Canto-Sperber, Monique (dir.). 1996. Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale. Tome 1. Paris : Presses Universitaires de France. 

Coirtois, Stéphane. 1987. Habermas et la question de l’agir. Une herméneutique de l’entreprise habermasienne. Université du Québec. 

Cusset, Yves et Stéphane Haber (dir.). 2006. Habermas et Foucault. Parcours croisés, confrontations critiques. Paris : CNRS Éditions. 

Haber, Stéphane. 2001. Jürgen Habermas, une introduction. Paris : La Découverte. 

Petit, Jean-François. 2005. Penser après les post-modernes. Paris : Buchet/Chastel.

Theunissen, Michael. 2005. Théorie critique de la société. Introduction à la pensée de Jürgen Habermas. Paris : Bayard. 

     Articles : 

Horster D. 1995. Habermas zur Einfürung. Hambourg, p.100; cité dans Cusset, Yves et Stéphane Haber (dir.). 2006. Habermas et Foucault. Parcours croisés, confrontations critiques. Paris : CNRS Éditions. 

Salvaggio, Salvino A. et Paolo Barbesino. 1997. « La sociologie comme forme littéraire. Constructivisme, post-structuralisme et postmodernité: vers un savoir virtuel? » Sociologie et sociétés, vol. 29, no 1, p. 175-191. 

     Articles en ligne :

Cerf, Les Éditions du. « Fiche d’auteur : Jürgen Habermas ». En ligne : http://www.editionsducerf.fr/html/fiche/ficheauteur.asp?n_aut=1322&id_theme=5&id_cat=191. Consultée le 4 février 2009.

Cerf, Les Éditions du. Résume des Écrits politiques. En ligne : http://www.editionsducerf.fr/html/fiche/fichelivre.asp?n_liv_cerf=4636. Consulté le 4 février 2009.

Stanford Encyclopedia of Philosophy. « Jürgen Habermas ». En ligne : http://plato.stanford.edu/entries/habermas/. Consulté le 4 février 2009.